Pierre MAUREL – Chef de Service de SVS – HOMMAGE


Je veux rendre « HOMMAGE » à un Homme.
Grâce à cet homme qui a cru en moi, en mes qualités, à mon professionnalisme.

Grâce à lui, je suis partie du péage pour intégrer le Bureau d’Etudes à Mandelieu de 1987 à 1992 dont il était le Responsable de Service de SVS.
Nice – Mandelieu – 50 km aller pendant 5 ans.
J’avais une 2 CV orange, elle en a fait des kilomètres pendant plus d’une année et à cette époque on faisait du covoiturage.

On était à la page…
On laissait nos voitures sur le parking de la Préfecture, maintenant il y a un bâtiment couvert de parkings et à tour de rôle, on prenait la direction vers le lieu de travail. Parfois dans la 2 CV nous étions 5…

Elle en a vu de toutes les couleurs. 
On parle de covoiturage de nos jours, mais nous on l’avait appliqué dès lors…

Pendant plus de 4 ans et demi j’ai eu cette chance de travailler avec lui.
J’étais la première Dessinatrice et les ordinateurs n’étaient pas encore de service. 
J’ai travaillé au Rotring, et sur calque végétal, rasoir pour effacer l’encre et polyester.. Il fallait avoir la « patte ».
Je travaillais avec deux autres Dessinateurs. Mario et Alain. Des retraités depuis quelques années. Sacré souvenir. 

C’était une bonne ambiance, une belle équipe remplie de chaleur et d’humanisme.
Cet homme, Monsieur Pierre MAUREL était un homme attentionné, humain. Il a crée au moment où la DEX a été inaugurée, la « fameuse » salle de sport pour les salariés pour se détendre… Un visionnaire.

Existe-elle toujours…. Allez savoir…

Et depuis quelques années les grandes, voire grandes très Entreprises mettent à disposition de salles de sport. Même des crèches pour le bien être de leurs salariés.

Au cours du printemps 1991, M. MAUREL nous convoque dans son bureau « tout le service » et nous annonce son départ précipité pour la retraite.
Lui qui a fait tant pour l’Entreprise ESCOTA.
Bon je le formule élégamment sur le papier pour ne pas dire le mot « éjecté, licencié ». La joie n’était pas au rendez-vous dans son bureau avec tout le service… Ce fût un déchirement. Quel gâchis…

Je suis arrivée sur Nice en avril 1992.
En 1993, j’apprends la disparition de cet Homme Pierre MAUREL.

Je voudrais lui rendre hommage… car depuis 1991 je traîne dans mes papiers ce petit post-it jaune que je conserve précieusement. 

Combien de Responsables écrivent des mots touchants de nos jours ?
Maintenant ils vous salissent. N’est-ce pas !!!!

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